dimanche 1 décembre 2013

Du corail à la colle



Étude de la structure du corail: Présentation.

Nous nous sommes intéressés aux coraux, car les récifs coralliens ne sont pas si différents des installations urbaines, dans la mesure où ils offrent aussi un refuge pour tous les jours. C’est un système urbain mais dans l’océan !

1) Processus/forme:


Nous avons choisis un type précis de corail : le corail branchu.
Il possède un squelette poreux et est du type des coraux durs.

2) Analyse du corail: 


Le corail est un animal de l’embranchement des cnidaires, les coraux vivent sous forme de colonies d’individus appelés les polypes.
Une majorité de coraux vivent en symbiose avec une minuscule algue, les zooxanthelles (organisme photo-synthétique) et son à l’origine d’une grande part de la nutrition des polypes.

Les polypes des coraux durs ont les facultés de sécréter du carbonate de calcium lui permettant de constituer un exosquelette.
Les polypes des coraux sont de véritables architectes, ils construisent une loge calcaire telle une petite tour qui au cours du temps s’élève, jusqu’au point où le polype crée un nouveau plancher. Ce squelette est un véritable immeuble dont seul le dernier étage est occupé.

Les coraux sont à l’origine de la bio-construction naturelle des récifs coralliens qui constituent une des plus importantes formations bio-construite au monde, couvrant une surface de plus de 280 000 KM2.

Ces récifs coralliens sont un habitats où vit une multitude d’espèces animales et végétales, dont un bon nombre participent à l’équilibre de cette écosystème.
Il est très aisé de faire une analogie entre un récif corallien et une ville, et chaque coraux sont en quelques sortes des immeubles grouillant de vie.


Coraux et architecture.

Il est facile de trouver des sources d’inspiration pour l’architecture dans un récif coralliens autant au niveau de l’organisations des colonies qu’au niveau de la structure et de sa construction.

Par exemple la porosité du corail est très intéressant car il permet la circulation des fluides et l’évacuation des sédiments au sein de la colonie.
De plus l’industrie du béton s’inspire de la façon dont les coraux élaborent leurs squelette fait d’aragonite (carbonate de calcium) car sa résistance s’échelonne entre 12 et 80 mégapascals et peut durer jusqu’à 800 ans, tandis que la fabrication du béton est très polluant, qu’il ne résiste qu’a des pressions de 60 mégapascals pour une durée de vie d’une centaine d’année. On peut imaginer que la porosité du squelette calcaire participe à sa résistance et sa durée de vie.
Le corail sert d’abris non seulement au polypes mais aussi à de nombreux autres animaux comme par exemple de nombreux poissons qui vienne se mettre à l’abri des prédateurs dans les branches des coraux, encore une notion d’habitat comparable à l’architecture.

1) La maison du plongeur de Antonio Pio Saracino :

Fabriquée en béton armé, la maison reprend le principe du biomimétisme et plus exactement la géométrie du corail.



















2) Coral City par Gomma

Coral City est une ville imaginée en réponse à un concours visant à développer le logement durable et résistant aux catastrophes pour les milieux urbains tropicaux.
Le design est inspiré par le système de vie d’auto-organisation des coraux qui peut facilement s’adapter aux changements.
Regroupement d’unités, anneau comme forme pour une performance structurelle optimal, la perméabilité et la perforation, un système de canaux connectés entre eux, le détachement à partir du sol et des panneaux photovoltaïques sont les caractéristiques inspirés des coraux.


3) Coral City Island

Coral City Island est une île de la régénération de la culture et bien-être, à Dubaï, réalisé par Damian Figueras. 
L’architecte s’est inspiré des structures du corail pour dessiner et imiter les stratégies et techniques utilisées par l’écosystème du corail. La structure ramifiée du corail corne de cerf cherche à maximaliser la surface d’exposition, permettant aux différents éléments de recevoir une grande luminosité naturelle, une ventilation croisée et des panoramiques de 360 degrés. D’autre part, la forme ovale du corail offre un espace concentré et protégé, qui sert à la construction du laboratoire. De plus, le corail présente une peau vivante qui recouvre sa structure et permet une interaction plus facile avec l’environnement et ses conditions climatiques.


Première expérience:


Étapes de création du moule par réaction chimique entre de la colle et de la mousse bleue.


Deuxième phase de l’expérience.

La cavité obtenue est remplie de plâtre. 
On laisse sécher pendant une nuit avant de tenter le démoulage.


Premier résultat : 

Le résultat obtenu n’est pas celui attendu, il est impossible de démouler le plâtre, néanmoins des cavités et une structure intéressante se sont formées.


Deuxième expérience:

Étapes:


On cherche à reproduire la structure obtenue précédemment.
Pour cela:
- On disposition des morceaux de colle en bâton.
- On chauffe la colle.
-On recouvre d’une deuxième plaque



Résultats:


Le résultat obtenu au décollage des deux plaques est intéressant mais pas satisfaisant.
La colle trop chaude était trop liquide la structure était donc trop fine.


Le deuxième et le troisième essai se sont révélés plus concluant, on a laissé refroidir la colle plus longtemps avant de séparer les plaques elle a donc moins coulé et créer une structure plus importante.



Troisième expérience:

À travers cette expérience nous cherchons à contrôler les surfaces obtenues.
Pour cela nous avons disposé la colle de deux manières:

- En îlot, créant des piliers.
- Le long de la structure, créant des parois





Quatrième expérience:


À travers cette expérience, nous étudions une forme travaillant en traction.
Pour cela :
-On chauffe la colle disposé dans un rail.
-On l’extrude à l’aide de l’arrête d’une autre plaque.

 


Cinquième expérience :













Première maquette :




Maquette:
Les différentes expérience nous on conduit vers une forme que nous avons réinterpreté afin de réaliser une tour.
Cette tour conserve les propriétés de l’expérience, c’est à dire la transparence et les surfaces porteuses.














Deuxième maquette.

Après nous être rendu compte que la maquette précédente s'éloignait trop de nos expérience avec la colle, nous avons chercher un moyen de moins contrôler l'enveloppe.
Nous avons décomposé les différentes qualité obtenues par nos expériences afin de créer une tour. Le côté porteur et le côté enveloppant.
Afin d'avoir un résultat plus proche de la colle pour l'enveloppe nous avons utilisé un collant, ce tissu élastique à la particularité de créer des surfaces minimales et se positionne d'elle même.







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